Entretien avec le maire de Trappes

Rencontre avec Guy Malandain, maire de Trappes-en-Yvelines, où le service d'urgences de Générale de Santé vient de bénéficier d'une rénovation en profondeur et d'une extension.
 
L'Hôpital privé de l'Ouest Parisien (HPOP) est l'un des premiers services d'urgences privés de France. Quel rôle joue-t-il dans le territoire communal ?
Situé au centre de la ville, l'HPOP est un atout, une chance pour Trappes-en-Yvelines. Le service d'urgence, dont la réputation n'est plus à faire, est implanté à mi-chemin entre deux hôpitaux publics et rend un service immédiat, sans imposer aux patients des parcours pénalisants. Sa modernisation et son extension sur un terrain cédé par la Ville, ont été soutenues par la municipalité. La capacité d'accueil doublée du service de réanimation polyvalente et de surveillance continue est une évolution positive.


Secteur public et secteur privé collaborent-ils harmonieusement autour de la question des urgences à Trappes ?
La question n'est pas, de mon point de vue, de savoir si l'institution est privée ou publique mais quelle est la qualité du service rendu. Il s'agit de sauver des vies, d'éviter des handicaps. Par conséquent, cette collaboration est à encourager. Je n'oublie pas qu'un projet d'hôpital public était inscrit dans l'équipement de la Ville Nouvelle de Quentin-en-Yvelines et les terrains réservés pour ce faire. Aucune suite n'a jamais été donnée, c'est dire que, sans l'HPOP de Trappes, nous serions dans une grande insuffisance d'offre de soins.