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Dr Agnès Berneron, pharmacien hospitalier

le 05/07/2021

Rencontre avec Agnès, pharmacien hospitalier à l'hôpital privé Arras les Bonnettes, situé dans le Pas-de-Calais.

Photo d'Agnès Euphrosine, pharmacien hospitalier à l'Hôpital privé Arras les Bonnettes
Agnès, pharmacien hospitalier à l'hôpital privé Arras les Bonnettes, établissement Ramsay Santé situé dans le Pas-de-Calais.

Le groupe Ramsay Santé compte près de 36 000 collaborateurs, parmi lesquels une grande majorité de soignants. Chaque jour, ils prennent en charge nos 7 millions de patients.

Aujourd’hui plus que jamais, nous voulons les mettre à l’honneur et les remercier de prendre soin chaque jour de ce que nous avons de plus précieux : notre santé.

Agnès Berneron est pharmacien hospitalier à l’Hôpital privé Arras les Bonnettes, établissement Ramsay Santé situé dans le Pas-de-Calais. Coup de projecteur sur son parcours et sur un métier au cœur du parcours de soins des patients.

Quelle est votre fonction ?

Les missions du pharmacien hospitalier sont très transversales. Tous les jours, je suis amenée à accomplir des tâches différentes, que ce soit la gestion des stocks de médicaments, l’approvisionnement des services de soins ou encore la stérilisation des dispositifs médicaux. Je suis également responsable de la pharmacovigilance qui consiste à surveiller les effets secondaires provoqués par les médicaments. Sans oublier mon rôle de conseil auprès des patients et des soignants. Une chose est certaine, c’est un métier passionnant !

Pourquoi avez-vous choisi ce métier ?

À l’école, j’adorais les sciences, il était donc naturel que je m’oriente vers cette voie. J’ai suivi un copain qui allait étudier en pharmacie et, heureusement, cette discipline m’a plu ! En revanche, le comptoir de l’officine de ville ne m’a jamais vraiment attiré. C’est pourquoi je me suis tournée vers la pharmacie hospitalière. C’est aussi la grande diversité des activités du pharmacien hospitalier qui m’a convaincue d’en faire mon métier.

Quel a été votre parcours ?

Pour devenir pharmacien hospitalier, il est nécessaire de passer par l’internat. Après une longue préparation, j’ai réussi à décrocher un poste d’interne. Pendant quatre ans, j’ai appris auprès de mes pairs, en milieu hospitalier public. C’est une période que j’ai énormément appréciée. D’ailleurs, depuis novembre 2019, j’accueille à mon tour des internes pour leur transmettre mon savoir, comme d’autres l’ont fait pour moi. J’ai obtenu mon DES en pharmacie hospitalière en 1998 et, depuis 2007, j’exerce au sein de l’Hôpital privé Arras les Bonnettes.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre quotidien ?

J’apprends tous les jours et c’est une grande richesse. On ne s’ennuie jamais ! J’aime évoluer dans une structure moyenne qui nous permet à la fois d’avoir une grande diversité de tâches à accomplir et de ressentir un côté très humain et chaleureux. Le partage de nos questions avec les autres pharmaciens du groupe est également très enrichissant.

Avez-vous un souvenir qui vous a marquée dans votre vie professionnelle récente ?

J’ai eu la chance de vivre deux déménagements et la construction d’un nouveau bâtiment, résultat de la fusion des cliniques Bonsecours et Sainte-Catherine. Ce n’est pas anodin dans une carrière. J’ai été très impliquée, notamment dans l’installation de la pharmacie, la réception du bâtiment et la mise en œuvre de nouvelles unités au sein de la pharmacie (stérilisation et chimiothérapie). Il a fallu fusionner deux équipes de praticiens et mettre en route une nouvelle organisation. C’était très stimulant.

Comment aimeriez-vous évoluer dans votre métier ?

Je souhaiterais diversifier mon activité en me tournant vers la coordination des soins entre l’hôpital et la ville, dans le cadre de la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS). Par exemple, lorsqu’un patient sort de l’hôpital avec sa prescription médicale, il se rend en pharmacie de ville pour retirer son traitement. Le rôle du pharmacien hospitalier membre de la CPTS consiste, entre autres, à faire le lien et à transmettre toutes les informations nécessaires aux officines de ville pour assurer la bonne prise en charge des patients. C’est un beau et nouveau challenge à relever !