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Portrait de Nathalie, coordinatrice parcours de soins et assistante en cancérologie

le 21/02/2020

Découvrez le témoignage de Nathalie Bera, coordinatrice parcours de soins et assistante en cancérologie à l'Hôpital privé de Villeneuve d'Ascq.

Depuis combien de temps travaillez-vous chez Ramsay Santé ?

Dès le lycée je savais que je voulais travailler dans le secteur médico-social. J’étais d’un naturel ouvert envers les autres. L’écoute, le soin, sont des mots qui avaient du sens pour moi. J’ai donc choisi de poursuivre des études d’infirmière. J’ai pris mon premier poste en chirurgie. Au bout d’une vingtaine d’années, j’ai évolué vers un poste d’encadrement au sein des services de chirurgie. Fonction que j’ai beaucoup appréciée pour la relation privilégiée établie avec les équipes, mais également pour le sens de l’organisation et de la coordination qu’elle développe. Cependant, le contact direct et le « prendre soin » des patients me manquaient. D’où mon intérêt pour le poste d’Infirmière coordonnatrice du parcours de soins en cancérologie que j’exerce depuis 2016 et où j’ai trouvé l’équilibre que je recherchais.

Qu’est-ce qui vous plait le plus dans votre métier / dans votre quotidien ?

J’occupe une place privilégiée dans le parcours de soins du patient en cancérologie, car je suis, pour lui et ses proches, l’interlocuteur référent pendant, mais aussi, après l’arrêt des traitements (jusqu’à 6 mois). Il y a plusieurs étapes essentielles dans les missions que j’accomplis au quotidien, qui font que la prise en charge est personnalisée. En effet, après l’évaluation des différents besoins du patient au cours d’un entretien, l’orientation vers les différents soins de support (psychologue, assistante sociale, diététicienne, stomathérapeute…) va permettre un accompagnement et une prise en charge pertinente. La collaboration avec l’ensemble des acteurs de la prise en charge, les médecins référents (avec lequel la communication est essentielle) et l’équipe des soins de support fait partie intégrante du « prendre soin » des malades atteints d’un cancer. Mon rôle m’amène également à leur proposer d’autres soins et activités complémentaires, tels que la socio-esthétique, les ateliers capillaires, l’art thérapie, la sophrologie…

 Avez-vous une passion, des projets pour l’avenir ?

J’aimerais développer davantage d’actions « hors les murs de l’hôpital ». En effet, les ateliers à l’extérieur, comme celui qui se déroule au musée, sont des moments que j’apprécie énormément. La blouse blanche s’efface, la maladie semble suspendue, les discussions sur tout et n’importe quoi s’installent… C’est une parenthèse dans un parcours bien lourd, qui apporte une véritable bouffée d’oxygène et de bien-être aux patients.

Avez-vous un surnom ?

Lorsque j’encadrais les équipes, le côté maternant et protecteur qui me caractérise, me valait, parfois, d’être surnommée… « Maman Poule » !