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Portrait de soignante : Emmanuelle Zbik, manipulatrice en radiologie
le 01/04/2021
Ils travaillent chaque jour pour le bien-être des patients et leur prise en charge optimale, coup de projecteur sur les collaborateurs(rices) de Ramsay santé. Emmanuelle Zbik est l’une d’entre eux. Portrait de cette manipulatrice radio exerçant à l’Hôpital privé de Bois Bernard (Hauts-de-France, 62).
Quelle est votre fonction ?
Je suis manipulatrice en radiologie, imagerie en coupes (scanner/IRM). J’ai aussi des missions au bloc, en radiologie interventionnelle cardio-vasculaire. Enfin, je participe à la démarche qualité en rédigeant les procédures d’examen sur la partie scanner/IRM.
Pourquoi avez-vous choisi ce métier ?
Au lycée, J’ai choisi de faire un bac SMS (Sciences médico-sociales) qui allait m’orienter vers une carrière paramédicale ou sociale. Entre temps, j’ai découvert le métier de manipulateur radio par le biais d’une amie de ma sœur. C’est un poste malheureusement peu connu au regard des missions et du quotidien qu’il propose.
Quelle a été votre parcours ?
J’ai commencé par des études à l’école de manipulateur du CHU d’Amiens. Là, j’ai obtenu mon diplôme d’État en 3 ans et j’ai ensuite travaillé 6 ans au CHU d’Amiens. J’étais très polyvalente : radiologie, bloc, scanner, IRM et radiologie interventionnelle. Maintenant, cela fait 10 ans que je travaille à la Société d’imagerie de l'Hôpital privé Bois Bernard.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?
J’apprécie beaucoup la combinaison entre le contact avec le patient et l’utilisation des nouvelles technologies. J’aime pouvoir rassurer, écouter autant que possible, même si le rythme s’accélère d’année en année et que l’activité s’intensifie. Ces performances ont notamment été rendues possible grâce aux machines de plus en plus perfectionnées. D’ailleurs, ces dernières évoluent constamment et nous devons toujours être à niveau, ce que j’apprécie beaucoup. Être capable de visualiser des pathologies à travers les imageries réalisées représente une véritable satisfaction ! Enfin, le travail d’équipe et la coordination entre mes collègues, radiologues et secrétaires m’apporte beaucoup.
Avez-vous un souvenir qui vous a marquée dans votre vie professionnelle récente ?
Je pense que c’est l’arrivée du Covid en France l’année dernière. Cela a été brutal, stressant. Nous étions dans l’inconnu avec peu d’information et de matériel. Heureusement, nous avons une belle cohésion d’équipe et nous nous sommes rapidement adaptés aux directives nouvelles, procédures et changements d’horaires... Une période compliquée, mais qui a malgré tout permis de resserrer les liens de notre service.
Comment aimeriez-vous évoluer dans votre métier ?
J’aimerais beaucoup être formée à l’hypnose. En imagerie, cela permet de gérer les états d’anxiété et les phobies que peuvent présenter les patients claustrophobes ou ayant peur des aiguilles. Elle permet aussi de mettre en place des techniques d’hypnosédation pour la réalisation des gestes invasifs (infiltrations, biopsie, drainage…). Et plus tard, j’aimerais devenir hypnothérapeute pour pouvoir aider les patients quand la médecine traditionnelle n’y parvient pas. C’est un projet assez coûteux et chronophage que je ne peux actuellement pas réaliser, mais cela viendra !