Tout savoir sur… le cancer colorectal

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Généralités

Le cancer colorectal désigne les cancers du côlon et du rectum, regroupés sous un même nom. Ils peuvent mettre plus de 10 ans à se former à partir de cellules formant des polypes, petites excroissances, qui vont venir tapisser la muqueuse du côlon ou du rectum. Habituellement bénins, certains peuvent devenir avec le temps cancéreux. Lorsque c’est le cas, on parle de tumeur maligne de la muqueuse (du côlon ou du rectum), couramment appelé cancer colorectal.

Le cancer colorectal en France

En France, le cancer colorectal est le 2ème cancer le plus fréquent chez la femme (derrière le cancer du sein) et le 3ème chez l’homme (derrière le cancer du poumon et de la prostate). Dans 60% des cas, le cancer touche le côlon, et dans 40%, le rectum. Chaque année, on estime à plus de 45 000, le nombre de nouveaux cas en France. Après 50 ans, le risque augmente fortement expliquant l’âge pivot pour se faire dépister.

Les symptômes du cancer colorectal

Il n’existe aucun symptôme caractéristique du cancer colorectal. Néanmoins, n’hésitez pas à consulter votre médecin si vous observez du sang dans vos selles (généralement non visible à l’œil nu) ou si vous rencontrez des troubles du transit persistants tels que la constipation ou la diarrhée, ou des gênes abdominales (crampes, ballonnements…). Une fatigue inexpliquée, ainsi qu’une perte d’appétit sont aussi des signes qui peuvent vous encourager à consulter votre médecin traitant.

En l’absence de symptômes caractériques, le dépistage permet de déceler le cancer à un stage précoce de son développement.

 

 

 

Dépistage

Un dépistage est proposé à toutes les personnes âgées de 50 à 74 ans, tous les 2 ans, et est pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie. Parlez-en à votre medecin !

Le test est à faire chez soi permet de détecter la présence de sang dans les selles.
Si le résultat du test est positif, vous serez orienté par votre médecin vers un gastro-entérologue pour réaliser une coloscopie afin de repérer des lésions bénignes avant qu'elles n'évoluent en cancer ou de détecter un cancer à un stade débutant.

Pris en charge à un stade précoce de son développement, le cancer colorectal peut être guéri dans 9 cas sur 10.

Zoom sur le dépistage avant 50 ans

95% des patients atteints d’un cancer colorectal ont plus de 50 ans. Cependant, il peut être parfois nécessaire de faire le dépistage du cancer colorectal avant 50 ans. C’est le cas lorsque vous avez eu des antécédents personnels de polypes lors d’une coloscopie antérieure, des antécédants familiaux ou la présence d’une Maladie Inflammatoire Chroniques de l’Intestin (MICI).

N’hésitez pas à indiquer à votre médecin si un de vos parents ou un membre de votre famille a ou a eu un cancer colorectal. Il pourra alors vous orienter vers une consultation d’oncogénétique.

Dans tous les cas, un suivi adapté sera proposé par votre médecin si nécessaire.

 

 

 

Prévention et alimentation

S’il existe dans nos habitudes de vies, des comportements qui peuvent favoriser l’apparition de cancer, une bonne hygiène de vie permet au contraire de diminuer les risques.

Le tabagisme

En 2015, près de 4500 nouveaux cas de cancer colorectal ont été attribués au tabagisme chez les hommes et les femmes de plus de 30 ans. Arrêter de fumer permet de diminuer le risque de cancer. Des stratégies efficaces existent, n’hésitez pas à vous renseigner (https://ramsaygds.fr/ramsay-chatbot-prevention-sante ; https://ramsaygds.fr/tout-savoir-pour-arreter-de-fumer) ou à consulter votre médecin.

L’alcool

Le risque de développer un cancer augmente avec la quantité d’alcool consommée. En 2015, 6500 cas de cancer colorectal ont été attribués à la consommation d’alcool en France. Si vous êtes un consommateur régulier d’alcool, essayez de limiter votre consommation à 2 verres par jour maximum, avec des jours sans alcool. Essayez aussi de ne pas consommer plus de 10 verres d’alcool par semaine.

A noter, la consommation de tabac associée à la consommation d’alcool augmentent d’autant plus les risques.

Le surpoids, l’obésité et l’activité physique

Le surpoids et l’obésité augmentent les risques de cancer colorectal. En France, en 2015, 4400 nouveaux cas du cancer colorectal seraient attribuables à une surcharge pondérale (surpoids ou obésité).

Un manque d’activité physique et une alimentation déséquilibrée peuvent être à l’origine d’un surpoids ou d’une obésité. Il est donc important de veiller à pratiquer une activité physique régulièrement et de manger sainement. Les recommandations du PNNS (Plan National Nutriton Santé) peuvent vous aider : https://www.mangerbouger.fr/Les-recommandations

Zoom sur l’activité physique

L’activité physique possède de nombreuses vertus. Accessible à tous, elle ne signifie pas « pratiquer un sport », mais plus simplement « effectuer des mouvements dans la vie quotidienne ». Il est conseillé de pratiquer 30 minutes d’activité physique par jour : privilégiez la marche pour vous rendre dans vos commerces de proximité, essayez de limiter les trajets en voiture quand cela est possible, privilégiez les escaliers, passez un peu de temps à jardiner…

L’activité physique permet également d’augmenter la vitesse du transit intestinal.

Depuis 2016, elle peut être prescrite par votre médecin dans le cas d’une affection longue durée, en compléments des traitements et en prévention des récidives.

 

La viande rouge et la charcuterie

Une consommation excessive de viande rouge et de charcuterie est associée à une augmentation du risque de cancer colorectal. Il est conseillé de limiter sa consommation de viande rouge (bœuf, porc, veau, agneau, mouton, cheval et chèvre) à 500g par semaine (représente environ 3 ou 4 steaks), et de limiter sa consommation de charcuterie à 150g par semaine (représente environ 3 tranches de jambon ou 15 rondelles de saucisson).

Les fibres dans notre alimentation

La consommation d’aliments riches en fibres est associée à une diminution du risque de cancer colorectal. Parmi ces aliments, on retrouve les céréales complètes (pâtes complètes, riz complet, pain complet, pain aux céréales…), les légumes secs (lentilles, haricots, pois chiches…), les légumes et les fruits. En effet, les fibres permettent de réduire le temps de transit au sein du tube digestif et ainsi le contact du côlon avec d’éventuels substances cancérogènes. Ces aliments sontaussi riches en vitamines et minéraux qui grâce à leur effet antioxydant jouent un rôle dans la diminution des risques de cancer.

 

 

 


 

Ramsay Santé et la cancérologie

Ramsay Santé est le 1er acteur de l’hospitalisation privée en cancérologie de France. Il a fait de la lutte contre le cancer une priorité. Au travers la mobilisation de ses équipes, le groupe s’engage pour Mars Bleu avec le soutien de la Fondation d’entreprise Ramsay Santé.

Cet engagement de longue date a été conforté depuis 2012 par la création au sein de ce réseau du label « Institut de cancérologie » et d’un nouveau métier, la coordinatrice du parcours de soins.Elle accompagne de façon personnalisée les patients les plus vulnérables, et leurs proches, tout au long de leurs parcours et y compris à l’arrêt des traitements.

Les chiffres clés : Le cancer au cœur du groupe Ramsay Santé

  • Plus de 220 autorisations de traitement du cancer en chimiothérapie, en radiothérapie – curiethérapie et chirurgie des cancers
  • 1 800 consultations d’oncogénétique dans les Instituts de Cancérologie
  • Près de 45 000 séjours pour chirurgie du cancer
  • Près de 140 000 séances de chimiothérapie réalisées dans les 32 centres de chimiothérapie
  • Près de 150 000 séances de radiothérapie

 

La Fondation d’entreprise Ramsay Santé apporte son soutien à la campagne de prévention, Mars Bleu.

Pour plus d’informations : https://ramsaygds.fr/actualites/infographie-le-cancer-colorectal

 

 

 


 

L’actu du mois…Mars Bleu

Au mois de Mars se déroule la campagne de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal : Mars Bleu. Cette campagne annuelle d’information est l’occasion de sensibiliser le plus grand nombre. Dépisté tôt, le cancer colorectal peut être guéri dans 9 cas sur 10.

Le dépistage est à effectuer tous les 2 ans entre 50 et 74 ans, grâce à un test facile à réaliser chez soi. Néanmoins, seulement un tiers des personnes concernées le réalise.

Contrairement aux idées recues, le cancer colorectal touche aussi les femmes. En 2018, il concernait 54% d’hommes et 46% de femmes. C’est le 2ème cancer le plus fréquent chez les femmes contre le 3ème plus fréquent chez les hommes.