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Obésité : un nouveau parcours de soins dédié dans les Hauts-de-France
le 03/03/2022
L’Hôpital privé Arras les Bonnettes (Ramsay Santé) a fait évoluer sa filière nutrition obésité afin de mieux prendre en charge les patients souffrant de surcharge pondérale. Détails avec le Dr Pamela Nesslany, médecin nutritionniste, et Bérangère Krukowski, directrice générale de l’établissement.
L’Hôpital privé Arras les Bonnettes (Ramsay Santé) a fait évoluer sa filière nutrition obésité afin de mieux prendre en charge les patients souffrant de surcharge pondérale. Détails avec le Dr Pamela Nesslany, médecin nutritionniste, et Bérangère Krukowski, directrice générale de l’établissement.
Depuis plusieurs années, l’Hôpital privé Arras les Bonnettes (Ramsay Santé), situé à Arras (Pas-de-Calais) se mobilise contre l’obésité, notamment via des journées de sensibilisation sur cette maladie. En octobre 2021, l’établissement a développé son offre de soins en ouvrant un parcours de soins dédié à l’obésité avec une équipe pluridisciplinaire, composée de sept professionnels de santé (médecin nutritionniste, infirmière, diététicienne, psychologue, kinésithérapeute, chirurgien et secrétaire).
« L’objectif de cette nouvelle filière est d’accompagner les patients atteints d’obésité et de les prendre en charge de manière globale : réalisation du bilan, activité physique, parcours chirurgical, suivi postopératoire », explique Bérangère Krukowski, directrice générale de l’établissement.
Une prise en charge personnalisée selon les besoins de chaque patient
Le parcours de soins des patients souffrant d’obésité sévère inclut l’intervention de tous les professionnels de santé cités ci-dessus. Encadrée par la Haute Autorité de Santé depuis 2009, la chirurgie de l’obésité sévère, elle, s’organise en plusieurs étapes :
Les patients doivent suivre un parcours de soins durant 6 à 12 mois avant de pouvoir être opérés. Ce laps de temps permet aux différents praticiens de vérifier que l’opération sera bénéfique pour le patient (qui pourra dans ce cas se préparer à la chirurgie). Pour rappel, selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), un adulte est en situation d’obésité lorsque son IMC (Indice de masse corporelle) est égal ou supérieur à 30kg/m2. « Pour envisager une chirurgie bariatrique, l’IMC du patient doit être supérieur à 40 ou supérieur à 35 avec des comorbidités susceptibles d’être améliorées par la perte de poids », explique le Dr Nesslany, médecin nutritionniste.
« Si la chirurgie bariatrique n’est pas compatible avec la situation d’un patient, nous pouvons l’accompagner grâce au parcours médical personnalisé, afin de l’aider dans sa perte de poids », poursuit la spécialiste. Cet accompagnement médical multidisciplinaire permet aux patients de travailler sur leur comportement alimentaire ainsi que sur leur activité physique.
Pour rappel, 22 % de la population de la région Hauts-de-France se trouve en situation d’obésité. Il s’agit de la région la plus touchée par cette maladie en France métropolitaine (supérieur au taux national estimé à 17 %). « L’évolution de notre filière répond donc à un besoin important de prise en charge de l’obésité sur notre territoire », conclut Bérangère Krukowski.